Transmission d’entreprise : taux d’échec et prix de vente

Transmission d’entreprise : taux d’échec et prix de vente

Transmission d’entreprise : comment obtenir le meilleur prix de vente pour une entreprise ? Quel type de reprise d’entreprise améliore le taux de survie des PME ?

Une enquête réalisée par Fusacq en 2011 compare les différents modes de reprise d’entreprise, en matière de plus-value potentielle et de taux de survie. Vaut-il mieux vendre sa PME à une autre société ou à un particulier pour augmenter le prix de cession ?

Classement des modes de reprise d’entreprise par potentiel de valorisation d’entreprise à la revente (sur une base 100, correspondant au prix de cession moyen) :

  • Transmission à une autre société. Il s’agit du mode de reprise d’entreprise le plus avantageux pour le dirigeant de PME. Ce dernier peut potentiellement revendre son entreprise à un prix de cession compris entre 120 et 130. Ce mode de transmission d’entreprise affiche un taux de survie acceptable, puisque 7 ans après la vente de la PME, 85% d’entre elles existent encore ;
  • Transmission à une personne physique extérieure à l’entreprise. Présentant une surface financière souvent plus réduite, un particulier ne peut généralement faire une offre de reprise aussi intéressante qu’une société. Le prix de vente d’entreprise s’établit ainsi autour de 110. Le taux de survie de la PME à 7 ans est également le moins bon de tous, souvent du fait d’une moins bonne connaissance du secteur de la part du repreneur.
  • Transmission à un salarié de l’entreprise. Les salariés bénéficient souvent d’un traitement de faveur, expliquant l’application d’une décote sur le prix de cession. Avec un prix de vente compris entre 85 et 95, les chances de survie de la PME à 7 ans avoisinent les 75%.
  • Transmission familiale : peu étonnamment, étant donné que le dirigeant souhaite également aider ses enfants, le potentiel de plus-value de cession est le moins élevé. Situé entre75 et 85, ce mode de reprise d’entreprise est néanmoins celui qui pérennise le plus les PME. 7 ans après la cession de l’entreprise, 93% des PME sont encore en vie.