Fusion entre Demeter Partners et Emertec Gestion

Fusion entre Demeter Partners et Emertec Gestion

Demeter Partners et Emertec Gestion fusionnent, formant, ainsi, le premier acteur européen du capital-investissement dédié aux secteurs de la transition énergétique, de l’environnement et des matériaux innovants. Les deux entreprises partagent l’ambition de créer et faire croitre ensemble le leader européen du capital investissement sur les marchés liés au changement climatique et à l’environnement.

Les équipes de Demeter et Emertec, fortes de 31 professionnels aux profils complémentaires, gèrent plus de 800 M€ d’actifs répartis en 3 pôles de tailles équivalentes : Innovation, Croissance et Infrastructure. De plus, ces équipes ont financés 120 entreprises pour un montant de plus de 550 M€ depuis 10 ans, dont Solaire Direct, Paprec, IES Synergy, Ynsect, Ipdia ou encore Eco Alternative.

Ainsi, Demeter-Emertec se positionne, déjà, comme un acteur de référence de l’investissement dans les entreprises des secteurs liées à l’énergie et au développement durable, avec une possibilité d’investir entre 0,5 et 30 M€. D’autant plus qu’un nouveau fonds d’amorçage est actuellement en cours de constitution et un nouveau fonds croissance sera lancé début 2017, avec un objectif de 200 M€ pour des tickets unitaires de 10 à 25 M€. Demeter – Emertec aura, donc, franchi le cap du milliard d’euros sous gestion fin 2017.

Au-delà de son développement organique, le groupe (présent à Paris, Madrid, Grenoble et Metz) compte devenir une véritable plateforme de consolidation du secteur du capital-investissement en Europe sur ses secteurs d’activité, notamment par le rapprochement avec d’autres structures d’investissement sur des marchés clefs.

L’Opération est soumise à l’autorisation de l’Autorité des Marchés Financiers.

Source : https://www.fusacq.com/buzz/fusion-entre-demeter-partners-et-emertec-gestion-a127678.html

 

Infographie sur la reprise d’entreprise

Infographie sur la reprise d’entreprise

A l’occasion de la quinzaine nationale de la transmission-reprise d’entreprise, une infographie sur les chiffres de la reprise d’entreprise de TPE-PME hors commerces à connaître est proposée :

  • Nombre d’entreprises cédées chaque année : 10000 cessions par an d’entreprises de plus de 10 salariés et 5000 cessions par an des entreprises de plus de 20 salariés.
  • Raison de la cession : 38% des TPE-PME cèdent leur entreprise en raison d’un changement d’activité et 42% en raison d’un départ à la retraite.
  • Profil des sociétés à céder : 80% des sociétés cédées se trouvent en Province et 20% en Ile-de-France. Ces entreprises ont un CA moyen de 1600K€ et un effectif moyen de 12 personnes. Plus de 60% des sociétés cédées ont moins de 10 salariés. Seules 4% affichent un effectif supérieur à 50 personnes.
  • Caractéristiques des acquéreurs : 70% des acquéreurs sont des personnes physiques. Cette catégorie d’acquéreur a généralement 46 ans, une âme d’un entrepreneur, vient d’un grand groupe et dispose de 370 K€ d’apport personnel. Les 30% restant sont des personnes morales qui s’intéressent principalement aux sociétés avec un CA moyen de 8M€ et un effectif de 50 personnes. Le repreneur se fixe un délai de 6 mois à 2 ans pour reprendre.

Cette étude a été réalisée selon le mode de recueil suivant :

  • Annonces de cession et d’acquisition d’entreprise (2 500 annonces)
  • Annuaire des repreneurs Fusacq (600 repreneurs)
  • Questionnaire en ligne auprès des repreneurs (800 réponses)

Source : https://www.fusacq.com/buzz/infographie-sur-la-reprise-d-entreprise-les-chiffres-cles-a-connaitre-a127253.html

 

Les jeunes entrepreneurs interpellent les candidats

Les jeunes entrepreneurs interpellent les candidats

La délégation française des entrepreneurs du G20 Young Entrepreneurs Alliance (YEA) a communiqué lors de la Conférence annuelle des entrepreneurs, qui a lieu le lundi 14 novembre, ses recommandations pour soutenir l’entrepreneuriat en France ; recommandations qui seront envoyées à chaque candidat de la présidentielle 2017. Ces propositions sont inspirées des meilleures pratiques observées à l’international. Arbia Smiti, entrepreneuse de 32 ans d’origine tunisienne présente quelques-unes de ces propositions :

  • Baisser la fiscalité des investisseurs: le manque d’investisseurs et leur frilosité représente l’un des problèmes les plus importants. En effet, la France n’a que 4.500 business angels contre 20.000 en Grande Bretagne. Cela est dû à une fiscalité trop élevée sur les plus-values que génèrent leurs entreprises, plus-values qui sont généralement réinvesties pour aider les nouveaux entrepreneurs.
  • Encourager l’investissement: dans le but de limiter l’endettement bancaire et pallier le manque de liquidités, les jeunes entrepreneurs sont incités à réinvestir dans leur propre entreprise. La création d’un crédit d’impôt est vivement encouragée. En effet, au lieu de payer intégralement l’impôt sur le résultat net, une partie pourrait être réinjectée pour renforcer les fonds propres.
  • Simplifier les démarches administratives: l’instauration d’un vrai dialogue avec l’administration fiscale est également essentiel. Les entrepreneurs devraient pouvoir obtenir des conseils et poser leurs questions sans crainte de déclencher un contrôle fiscal.
  • Recruter et fidéliser les jeunes talents : une augmentation des seuils d’intervention des commissaires aux comptes de 1 à 2 millions d’euros de bilan et de 20 à 30 salariés est recommandée afin de pouvoir distribuer des bons de souscription de parts de créateur entrepreneur (BSPCE) sans l’intervention d’un commissaire aux comptes.

Source : https://www.lesechos.fr/demain/20161115_LAN.pdf

 

Cession d’entreprise et retraite du cédant : comment sont taxées les plus-values réalisées ?

Cession d’entreprise et retraite du cédant : comment sont taxées les plus-values réalisées ?

En application de l’article 150-0 D ter du CGI, lorsqu’un dirigeant cède sa société, à l’occasion d’un départ en retraire, les plus-values de cession réalisées depuis 2014 peuvent bénéficier de l’application d’un abattement fixe puis d’un abattement incitatif pour durée de détention.

En effet, les plus-values réalisées par les dirigeants de PME partant à la retraite bénéficient, avant l’application de l’abattement proportionnel majoré, d’un abattement fixe spécifique de 500 000 €.

Ensuite, l’abattement proportionnel majoré s’applique comme suit : il est égal à 50 % pour une durée de détention de un an à moins de quatre ans, 65 % pour une durée de détention de quatre ans à moins de huit ans, puis 85 % à partir de huit ans.

Les conditions à remplir pour les dirigeants partant en retraite pour l’application de ces abattements sont les suivantes : avoir été dirigeant de la société, avoir détenu seul ou avec leur groupe familial au moins 25 % des droits dans la société, et cesser toute fonction dans la société dans les deux ans suivants ou précédant la vente de leurs titres.

Dans tous les cas, ces abattements ne s’appliquent pas pour le calcul de la CSG/CRDS et des prélèvements sociaux. Les prélèvements sociaux (au taux de 15,5 %) restent calculés sur le montant de la plus-value de cession avant abattement.

Source : https://www.fusacq.com/buzz/abattement-dirigeant-500000–par-societe-cedee-a125002.html

 

3 nouveaux fonds d’investissement dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA) 2

3 nouveaux fonds d’investissement dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA) 2

À l’occasion d’une conférence de présentation des actions mises en place dans le cadre du PIA 2, le Commissariat général à l’investissement (CGI) et Bpifrance annoncent la mobilisation de 440 M€ via la création de 3 nouveaux fonds d’investissement.    

Les 3 fonds crées interviennent dans des domaines différents :

  • Doté de 340M€, le Fonds Accélération Biotechnologies Santé (FABS) a pour objectif d’accélérer le développement de projets issus des travaux financés par le PIA dans le cadre des instituts hospitalo-universitaires (IHU) et des laboratoires d’excellence (Labex). Il interviendra ainsi en totale complémentarité des fonds d’investissement déjà actifs dans ce domaine.
  • Doté de 50M€, le Fonds Ville de Demain (VDD) investira au capital de jeunes sociétés qui développent des technologies et des services dans le domaine de la « Ville Intelligente ». Le fonds s’intéressa principalement aux domaines de la conception urbaine et de l’environnement, aux bâtiments et usages, à l’énergie et aux réseaux, à la mobilité et aux services urbains innovants.
  • Doté de 50 M€, le Fonds Ambition Amorçage Angel (F3A) a vocation à co-investir avec des Business Angels dans de jeunes entreprises innovantes au stade de l’amorçage et présentant un fort potentiel de croissance.

Source : Communiqué de presse du 12 février 2016 de Bpifrance.

 

Capital risque et « Business Angels » : la France à la traîne

Capital risque et « Business Angels » : la France à la traîne

Les barrières administratives à la création d’entreprises ont déjà fait l’objet d’allègements dans notre pays au cours des dernières années, mais sans qu’il soit porté une grande attention à la qualité du financement, qui est cependant décisif, si l’on veut que l’aide à la création d’entreprises porte tous ses fruits en matière d’innovation.

Capital risque : l’Europe & la France en retard

Les « business angels » sont des personnes extérieures dont la surface financière est suffisamment importante pour s’engager dans des investissements à hauts risques et à hauts rendements. Leur soutien financier est primordial pour les entrepreneurs, qui y trouvent là un niveau de revenu minimal pendant les deux ou trois années qu’on estime nécessaires au démarrage d’un nouveau concept.

Si les USA financent ainsi plusieurs dizaines de milliers de nouveaux projets, l’Europe et en particulier la France, ne peuvent encore assurer un financement de même ampleur. Les « business angels » y sont beaucoup moins nombreux, et pour des montants bien inférieurs.

Comment faire pour attirer les Business Angels et favoriser le capital risque ?

Dans une note publiée en juillet 2016, le CAE, Conseil d’Analyse Economique prône la mise en place d’une fiscalité attractive, avec les fonds de capital-risque.

Afin de rendre le système du capital-risque français encore plus performant, le CAE a formulé trois recommandations :

  • Clarifier la fiscalité relative aux investisseurs étrangers, particuliers ou institutionnels, qui souscrivent aux fonds de capital-risque français et leur simplifier l’accès à ces fonds
  • Veiller à ce que le parcours fiscal entrepreneurial incite au réinvestissement des plus-values générées dans l’écosystème
  • Évaluer l’efficacité de l’ensemble des politiques publiques autour du capital-risque (à la fois fiscales et industrielles via l’action de Bpifrance et des PIA). Ceci pour allouer de manière optimale l’effort budgétaire consenti à la création d’un écosystème entrepreneurial autonome

Source : https://www.actufinance.fr/actu/capital-risque-business-angels-france-6966555.html

 

Carmine Capital, partenaire de Paris Pionnières pour la 2ème édition du Demo Day

Carmine Capital, partenaire de Paris Pionnières pour la 2ème édition du Demo Day

Paris Pionnières, l’incubateur leader en France et en Europe pour les femmes entrepreneurs, organise, Jeudi 10 Novembre à 9h, la deuxième édition du Demo Day Paris Pionnières en partenariat avec le Boston Consulting Group, Baker & McKenzie, Carmine Capital et Present Perfect.

Caroline Ramade, Déléguée Générale Adjointe chargée du programme startup de Paris Pionnières, affirme que : « Les femmes sont encore trop minoritaires dans l’écosystème startup, mais les signes sont encourageants et nous souhaitons accélérer le changement en organisant 2 Demo Days par an. »

Cet évènement a pour objectif de prouver que les femmes peuvent entreprendre et porter des projets ambitieux.  6 startups innovantes, co-fondées par des femmes dans l’incubateur, auront ainsi l’occasion de pitcher.

Source : https://www.pionnieres.paris/event/3474/

 

L’indice Argos Mid-Market à 8,5x l’EBITDA au 2eme trimestre 2016

L’indice Argos Mid-Market à 8,5x l’EBITDA au 2eme trimestre 2016

Après une baisse enregistrée au premier trimestre 2016, l’indice Argos Mid-Market, qui mesure l’évolution des valorisations des sociétés Mid-Market non cotées de la zone euro, se stabilise à 8,5x l’EBITDA au second trimestre 2016. Toutefois, il existe de nombreuses divergences que ce soit entre les transactions dont la valeur des titres est comprise entre 15M€ et 150M€ et les transactions comprises entre 150M€ et 500M€ ou encore entre les fonds de capital-transmission et les acquéreurs industriels.

Plus précisément, la baisse des multiples payés par les industriels sur le segment 15M€ – 150M€, segment, représentant 75% des acquisitions réalisées par les acteurs stratégiques sur le marché du M&A Mid-Market, entraine une baisse de 10% des prix payés par les acquéreurs stratégiques à 8,2x l’EBITDA. Cette baisse s’explique par le recul des opérations réalisées par les acquéreurs étrangers en raison de l’instabilité politique que connait l’Europe mais aussi par la forte correction sur les marchés action au 1er semestre 2016. D’un autre côté, les multiples payés par les fonds de capital-transmission ont progressé de 5% au 2e trimestre 2016 à 8.6x l’EBITDA.

La croissance de l’activité M&A mid-market en zone euro, en dépit des incertitudes macro-économiques, de 9% en volume et de 34% en valeur au 2e trimestre 2016 explique ces évolutions.

Source :  https://www.epsilon-research.com/Market/Argosfr

 

Un nouveau fonds de 10 millions d’euros pour les start-up IoT

Un nouveau fonds de 10 millions d’euros pour les start-up IoT

Start-up IOT : une bonne nouvelle !

Innov8, spécialiste de la distribution des objets connectés et maison mère des magasins Lick, et Crédit Mutuel/CIC s’associent pour accompagner les start-ups françaises spécialisées dans les objets connectés. Dans cet objectif, ils lancent le fonds d’investissement « INVST I/O ». Le fonds, doté de 10 millions d’euros, pourra injecter jusqu’à un million d’euros dans les projets les plus prometteurs.

INVST I/O est également un accélérateur dont le but est d’aider les start-ups à passer de l’idée à la commercialisation. Les start-ups accompagnées pourront ainsi profiter de l’expertise d’Innov8 en matière de distribution et du réseau d’experts investisseurs de CM/CIC Innovation. Un réseau de mentors « allant de l’usage jusqu’au hardware » sera également mobilisé.

La start-up parisienne Ubithings, créatrice de l’objet connecté musical Prizm, qui crée des playlists personnalisées en reconnaissant les personnes présentes autour de lui, est la première à bénéficier de l’aide de ce nouveau fonds.

Source : https://www.usine-digitale.fr/article/innov8-et-credit-mutuel-cic-lancent-un-fonds-de-10-millions-d-euros-pour-les-start-up-iot.N395822

 

4 aides européennes pour les TPE et PME

4 aides européennes pour les TPE et PME

1. Le plan Juncker vise à relancer l’industrie en Europe. Il a pour objectif de mobiliser, via le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), 315 milliards d’euros d’investissements de 2015 à 2018. Les projets financés sont le développement d’infrastructures, la recherche et développement et l’innovation, l’investissement dans l’éducation et la formation, la santé, les technologies de l’information et de la communication, ou encore le développement du secteur de l’énergie. Pour en bénéficier, il est possible de passer notamment par Bpifrance.

2. Le programme pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI) prévoit d’améliorer l’accès au financement pour les entreprises sociales. Sous ce programme, des entrepreneurs sociaux peuvent bénéficier de prêts à un taux d’intérêt réduit, sans fournir de garantie. Les objectifs poursuivis sont de renforcer les capacités des organismes de microfinancement et d’appuyer le développement des entreprises sociales, notamment en facilitant leur accès au financement. L’EaSI est géré directement par la Commission européenne.

3. La Commission européenne et le groupe Banque européenne d’investissement (BEI et FEI) ont lancé il y a deux ans une nouvelle génération d’instruments financiers et de services de conseil qui doivent faciliter l’accès au crédit pour les entreprises innovantes : les produits « InnovFin ». Ils interviennent sous plusieurs formes et peuvent accompagner financièrement les PME et les entreprises de taille intermédiaire. La mise en œuvre est assurée par des intermédiaires financiers (Adie, BPCE, Société générale, Banque Populaire, Bpifrance…) qui bénéficieront, à ce titre, de garanties ou contre-garanties du FEI couvrant une partie de leurs pertes financières potentielles.

4. Cosme pour faciliter la croissance des start-up, des TPE et des PME : l’un des principaux objectifs de Cosme est de fournir aux PME un accès amélioré au financement dans les différentes phases de leur cycle de vie : création, expansion ou transfert d’entreprise. Cosme mobilise des prêts et des investissements en capital par l’intermédiaire de deux outils. Le premier programme fournit des garanties aux institutions financières (sociétés de garantie, banques, établissements de crédit-bail). Le second outil fournit du capital aux fonds qui investissent dans les PME principalement au stade de la croissance.

Source : www.chefdentreprise.com – « 4 aides européennes (à connaître) pour les TPE et PME »