Levées de fonds importantes pour deux start-up françaises

Levées de fonds importantes pour deux start-up françaises

En cette fin du mois de novembre, plusieurs levées de fonds ont été réalisées par des start-up françaises.

Tout d’abord, le géant français du drone et des produits grands publics (kits mains-libres) Parrot, a effectué une augmentation de son capital pour un montant de 300 millions d’euros. Celle-ci est effectuée à 41% par la BPI et le fondateur de la société. La première acquiert 5% du capital de l’entreprise pour un montant avoisinant les 33 millions d’euros. Le deuxième, via sa holding, investit un peu plus de 90 millions d’euros.

La deuxième levée de fonds majeure a été réalisée par l’entreprise Stuart, spécialiste de la livraison. Cette dernière vient de lever près de 22 millions d’euros auprès de La Poste et plus particulièrement de sa filiale Geopost qui regroupe toutes les activités de livraison du groupe.

En dehors de ces deux levées de fonds de start-up, d’autres investissements ont été réalisés. Notamment la levée de 1,1 milliard d’Ardian auprès de ses investisseurs afin de développer la quatrième génération de son fonds de Co-Investissement.

Source : https://www.maddyness.com/finance/2015/11/20/maddymoney-parrot-stuart/?utm_source=mailchimp&utm_campaign=20151124

L’Europe, nouvel eldorado pour les start-up

L’Europe, nouvel eldorado pour les start-up

La Silicon Valley, eldorado de toutes les start-up Web, se voit rattraper par le Vieux Continent. En effet, implanter sa start-up en Californie n’est plus une condition obligatoire pour sa réussite. La croissance des jeunes entreprises innovantes est entre de bonnes mains en Europe. Depuis près de 10 ans, les accompagnateurs de ces sociétés, à savoir, incubateurs, accélérateurs de sociétés et Business Angels ont vu leur nombre exploser. De plus, l’année 2014 a enregistré une augmentation de près de 86% des montants de levée de fonds pour atteindre 7 milliards de dollars.

Ces augmentations sont notamment dues aux investisseurs comme Xavier Niel (Free), Marc Simoncini (Meetic) mais également des grands groupes comme Axa ou la SNCF qui ont pris conscience que le numérique était un axe de développement obligatoire. De ce fait, l’investissement dans des start-up innovantes devient une stratégie très intéressante pour ces entreprises.

Au sein de ce développement européen, les start-up françaises sont soutenues par la hausse des investissements publics, la mise en place de la bourse « French Tech », mais également par l’excellence des ingénieurs et développeurs. Cependant celles-ci restent en retrait par rapport aux autres pays européens comme la Suède et l’Allemagne et seulement 2 jeunes entreprises françaises (BlaBlaCar et Vente-privée) font partie du Top 30 des start-up les mieux valorisées en Europe.

Source : https://www.lesechos.fr/journal20151103/lec2_high_tech_et_medias/021448037317-les-start-up-europeennes-mieux-armees-que-jamais-1171610.php

2015, une année dynamique pour les fusions-acquisitions

2015, une année dynamique pour les fusions-acquisitions

En 2015, les projets de fusions acquisitions sont au plus haut. La zone euro, les opérations transfrontalières (aux Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine et Inde en majorité) et les opérations comprises entre 250 millions et 1 milliard de dollars ont à nouveau le vent en poupe. Un sondage effectué par EY montre que près de 60% des entreprises ont des projets d’acquisitions sur l’année 2015. Ce pourcentage  est le plus élevé depuis 2010.

Le sondage montre, également, que près de 26% des entreprises voient d’un bon œil des opérations d’acquisitions dans la zone euro du fait de la reprise économique après la crise de la dette, un euro bon marché, et les rachats d’actifs de la part de la BCE.

De plus, même si les projets de moins de 250 millions de dollars restent majoritaires (71% du marché), les opérations comprises entre 250 millions et 1 milliard de dollars sont très dynamiques et représentent un quart des projets.

Dès lors, la reprise des opérations de fusions-acquisitions trouve son explication dans la confiance retrouvée des entreprises concernant une croissance à long terme sans se soucier de la volatilité des marchés à court terme. De ce fait, cet engouement entraîne une valeur quasi-record des fusions acquisitions pour l’année.

Enfin, et toujours selon le sondage, 55% des sociétés envisagent au moins trois acquisitions. Malgré cette forte appétence de croissance externe, les entreprises ne s’engagent pas sans réfléchir. En effet, 73% d’entre elles se sont retirées de transactions qui n’étaient pas en cohérence avec leurs attentes et leur stratégie.

Source : https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/021434012688-les-projets-de-fusions-acquisitions-au-plus-haut-en-2015-selon-ey-1169607.php

Nouvelle fiscalité pour l’économie collaborative et le e-commerce

Nouvelle fiscalité pour l’économie collaborative et le e-commerce

Le Sénat s’attaque à la fiscalité des entreprises de l’économie collaborative (Airbnb, Blablacar). En effet, les revenus réalisés par des particuliers sur Internet sont imposables. Or, en pratique, ces revenus ne sont que très peu souvent déclarés et imposés. La fiscalité des recettes sur Internet pour les particuliers est donc inadaptée et entièrement à repenser. Ce système doit permettre de fixer un impôt pour les acteurs quasi-professionnels tout en exemptant ceux pour qui ces revenus sont des compléments.

Pour remédier à cela, la commission a, tout d’abord, proposé que les sites marchands fassent remonter toutes les transactions sur une plateforme de l’Etat. Celle-ci recenserait les informations pour chaque contribuable et permettrait à la fin de l’année l’intégration du nouvel impôt sur la déclaration de revenus pré remplie.

Deuxièmement, tout particulier, dont les revenus ne dépasseraient pas les 5000 euros, serait exempté de cette taxe.

Au final, ce mode de calcul serait plus avantageux pour les contribuables. En effet, à titre d’exemple, à l’heure actuelle pour un revenu de 4500 euros sur internet, un particulier doit s’acquitter d’un impôt de 1100 euros. A l’inverse, celui-ci serait de 0 euro avec les recommandations de la commission.

Cette dernière ne s’arrête pas là, après les entreprises de l’économie collaborative, elle s’attaque au e-commerce et à ses problèmes de fraude à la TVA pour les e-commerçants étrangers.

Pour faciliter et résoudre ce problème, la collecte serait assurée par la banque du commerçant qui prélèverait le taux de TVA normal (20%) et le reverserait directement sur une plateforme de l’Etat.

Cependant, si un e-commerçant n’est pas assujetti à la TVA ou s’il commercialise un produit dont le taux de TVA est réduit, il pourra s’enregistrer sur la plateforme afin que les banques prélèvent le juste montant.

 Source : https://www.chefdentreprise.com/Thematique/gestion-finance-1025/Breves/Quand-Senat-attaque-fiscalite-economie-collaborative-commerce-259226.htm#.VhUY5fntmko

Carmine lève des fonds pour les PME du pôle de compétitivité Capenergies

Carmine lève des fonds pour les PME du pôle de compétitivité Capenergies

Carmine Capital remporte l’appel d’offres lancé par le pôle de compétitivité Capenergies. Carmine devient ainsi le partenaire de référence des entreprises membres du pôle sur leurs problématiques de haut-de-bilan. Plus précisément, les équipes aideront PME et start-up dans leurs levées de fonds.

Dédié aux énergies non génératrices de gaz à effet de serre, le Pôle de compétitivité Capenergies fédère plus de 1200 partenaires et 560 membres, des entreprises (dont 90% de PME), des organismes de recherche et de formation, et des financiers, autour de projets innovants portant sur 3 domaines stratégiques orientés marchés :

– L’amélioration de l’efficacité et de la sobriété énergétique

– La satisfaction des besoins énergétiques des systèmes insulaires et des zones isolées

– L’augmentation de la part des énergies décarbonées dans le mix énergétique.

Carmine Capital fera bénéficier des PME et start-up de son expertise en financement et opérations de haut-de-bilan.

Retour à la hausse des fusions-acquisitions

Retour à la hausse des fusions-acquisitions

Les fusions acquisitions sont reparties à la hausse. Cette croissance a permis le retour de deals importants comme la cession de SFR à Altice, mais également à l’augmentation des opérations transfrontalières.

Cette croissance est un signe positif de la bonne forme de l’économie mondiale et du retour de la confiance au sein des entreprises. Ainsi, 41 opérations de plus d’un milliard de dollars ont été conclues au premier trimestre 2015, ce qui est un record pour la période.

Plusieurs secteurs (médias, nouvelles technologies) devraient pousser cette croissance, et notamment les achats d’entreprises au sein de l’industrie pharmaceutique. En effet, ces entreprises sont confrontées à un problème de brevet concernant leurs médicaments. Soit ils ne sont pas brevetés, soit le brevet est tombé dans le domaine public. De ce fait, la solution la plus courante pour ces acteurs est l’acquisition d’entreprises de plus petites tailles.

Le contexte actuel semble, donc, favorable aux croissances externes. Cependant la confiance des entreprises reste fragile, et il est nécessaire de mettre en place les conditions favorables pour le succès de leurs opérations. En effet, une étude montre que plus d’un tiers des échecs d’une fusion-acquisition sont dus à une documentation incomplète ou à un dossier mal structuré.

Ainsi, la mise en place de datarooms électroniques permet aux entreprises de gagner en rapidité, en transparence et en flexibilité. Cela permet à toutes les parties de pouvoir étudier le dossier en quelques clics.

Les clouds qui stockent ces datarooms sont donc optimaux pour la protection des données. Cependant, il est important pour les entreprises de réfléchir au lieu de stockage de ces clouds. Pour exemple, certains pays comme les EtatsUnis, par leurs lois, peuvent demander aux entreprises d’avoir un accès complet aux données des Due Dilligences. L’aspect juridique de ces nouvelles structures devient donc un point important des opérations de fusions-acquisitions.

Source : https://www.finyear.com/La-hausse-du-nombre-de-fusions-acquisitions-une-bonne-nouvelle-pour-l-economie-et-les-entreprises-a-condition-qu-elles_a33861.html

Forte croissance des levées de fonds pour les start-up françaises

Forte croissance des levées de fonds pour les start-up françaises

Au cours des six premiers mois de l’année 2015, les start-up de la « French Tech » ont levé 759 millions d’euros lors de 244 opérations, pour un ticket moyen de 3,11 millions d’euros. Ces investissements en capital-risque ont progressé de 70% par rapport à 2014.

Cependant, les levées de fonds des start-up françaises sont en retard par rapport à leurs homologues Britanniques et Allemandes, notamment pour le ticket moyen. Les tours de financement supérieurs à 100 millions restent trop rares en France. De même que les levées de plus de 10 millions d’euros qui ne représentent que 7% des opérations.

Les start-up Technologiques attirent de plus en plus les investisseurs. Même si les opérations sont encore en nombre restreintes, les start-up « tech » ont levé 234 millions d’euros depuis début 2015.

Par exemple, l’entreprise Devialet, spécialiste dans l’acoustique, a levé 25 millions d’euros auprès de business angels reconnus (Bernard Arnault, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marci Simoncini).

Enfin, les start-up Fintech ont le vent en poupe, à l’image de Prêt d’Union, spécialiste du prêt entre particuliers, qui a levé 31 millions d’euros en juin 2015. Cette levée de fonds permet notamment aux « Fintech » d’intégrer le top 5 des secteurs qui ont attiré le plus de capitaux.

Ce secteur est à suivre car on y trouve de plus en plus d’investisseurs potentiels, notamment des banques et des compagnies d’assurance fortement intéressées par ces nouvelles start-up.

Source : https://www.challenges.fr/start-up/20150902.CHA8926/les-levees-de-fonds-de-start-up-francaises-en-plein-boom.html

La fintech française en pleine expansion

La fintech française en pleine expansion

La fintech, contraction de « finance » et de « technologie », est apparue dans les années 2010, et ne cesse de se développer depuis. Le numérique, après avoir bouleversé les marchés de la distribution, du transport, de l’hôtellerie, est désormais tourné vers les métiers financiers – en particulier bancaires (prêt, conseil en épargne,etc.).

En parallèle de leur médiatisation de plus en plus fréquente, les acteurs de ce tout nouveau secteur tels Prêt d’Union, FinexKap, UniLend, Leetchi … , lèvent des fonds et se structurent.

Ainsi, Prêt d’Union a réalisé une levée de fonds record de 30 million d’euros, auprès de grands noms de la finance (Eurazeo, AG2R, Arkea, mais aussi les fonds d’investissement Kernel, Weber et Kima). Avant cela, FinexKap avait levé 18 millions, UniLend 8 millions …  preuve que ces nouveaux acteurs de la finance sont bien ancrés dans la réalité économique et ne représentent pas simplement une mode passagère.

Truffle Capital a même lancé un incubateur spécialisé dans ce secteur, et héberge 4 start-up dédiées aux nouveaux moyens de paiements innovants (Paytop, Credit.fr, Smile&Pay et Wizzypay).

De plus en plus nombreux, et touchant un public qui s’agrandit chaque jour (3,5 millions de personnes ont utilisé Leetchi, UniLend a déjà prêté plus de 10 millions d’euros  … ), ces acteurs se structurent, et c’est ainsi qu’est née l’association France Fintech début juin.

Mais si la France semble découvrir ces nouveaux services, l’Angleterre et les USA possèdent déjà les leaders mondiaux du secteurs (KickStarter, n°1 mondial du crowdfunding, a été fondé aux Etats-Unis en 2009), et comptent bien s’implanter en France pour concurrencer les acteurs locaux.

Source :  Challenges , 02/07/2015

 

Cessions et transmissions à la hausse en 2013

Cessions et transmissions à la hausse en 2013

La BPCE, groupe bancaire français, a publié les chiffres 2013 des cessions et transmissions de PME et ETI. L’analyse de ces données permet de dégager trois phénomènes.

1. Comme le montre le tableau suivant, plus de 16 000 PME ou ETI on étés cédées en France en 2013, soit près de 8% des entreprises de cette taille.

tableau BPCE

Alain Tourdjman, directeur des études économiques de la BPCE, avance deux explications. Tout d’abord, le vieillissement des dirigeants de PME et ETI conduit naturellement à une hausse des cessions. Ensuite, le facteur économique joue également un rôle prépondérant : la période de morosité économique devrait encore se poursuivre et différer une vente en espérant une embellie ne semble pas être aujourd’hui la stratégie la plus pertinente.

2. D’autre part, M.Tourdjman remarque que « plus une entreprise est importante, plus la probabilité qu’elle soit cédée dans l’année est forte ».

3. Enfin, le nombre de cessions, de transmissions familiales (+14% en 2013 soit 2700 opérations) et de disparitions d’entreprises (6000 en 2013) reste fortement lié au secteur d’activité : le taux de cession est fort dans l’industrie manufacturière, mais bien plus faible dans le BTP ou dans les services de restauration/hôtellerie.

Source : Fusacq.com ( https://urlz.fr/2aim )

La silver économie, un marché dynamique

La silver économie, un marché dynamique

Vendredi 5 juin 2015, le groupe Colisée, classé parmi les 5 premiers acteurs français au sein du secteur des maisons de retraite médicalisées, et propriété d’Eurazeo PME, a annoncé être devenu propriétaire à hauteur de 75% du capital du gestionnaire italien de maisons de retraite iSenior.

Il est vrai que le secteur des maisons de retraite médicalisées bénéficie d’un environnement globalement favorable. La demande est en effet alimentée par la croissance du nombre de personnes âgées. A titre d’exemple, la part des seniors dans la population française, de l’ordre de 25% aujourd’hui, atteindra ainsi 32,1% en 2030.

Cependant, face à la diminution des opportunités de progression des activités dans le secteur en France (dégradation des performances d’exploitation dû à l’alourdissement des frais de personnel, stabilisation du chiffre d’affaires dû au fort taux d’occupation des structures), les leaders du marché, à l’instar du groupe Colisée, recherchent des relais de croissance, notamment à l’étranger.

Christine Jeandel, présidente de Colisée, a déclaré que cette acquisition est en accord avec leur objectif de croissance se focalisant principalement sur des « créations, restructurations et acquisitions d’établissements sur les régions du nord de l’Italie et en particulier dans le Piémont, la Lombardie et la Toscane, régions à forte capacité économique ».

Carmine Capital accompagne Senior Cottage (https://www.senior-cottage.fr), société commercialisant une solution innovante d’accueil des personnes âgées en perte d’autonomie, dans son processus de levée de fonds. Les villages de cottages sont une alternative au modèle classique de la maison de retraite, et ouvrent de nouvelles opportunités aux grands acteurs du secteur.

Note : Colisée a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros en exploitation (sans l’immobilier). Il regroupe 63 établissements qui représentent au total 4.659 lits, et emploie 2.500 salariés.