La silver économie, un marché dynamique

La silver économie, un marché dynamique

Vendredi 5 juin 2015, le groupe Colisée, classé parmi les 5 premiers acteurs français au sein du secteur des maisons de retraite médicalisées, et propriété d’Eurazeo PME, a annoncé être devenu propriétaire à hauteur de 75% du capital du gestionnaire italien de maisons de retraite iSenior.

Il est vrai que le secteur des maisons de retraite médicalisées bénéficie d’un environnement globalement favorable. La demande est en effet alimentée par la croissance du nombre de personnes âgées. A titre d’exemple, la part des seniors dans la population française, de l’ordre de 25% aujourd’hui, atteindra ainsi 32,1% en 2030.

Cependant, face à la diminution des opportunités de progression des activités dans le secteur en France (dégradation des performances d’exploitation dû à l’alourdissement des frais de personnel, stabilisation du chiffre d’affaires dû au fort taux d’occupation des structures), les leaders du marché, à l’instar du groupe Colisée, recherchent des relais de croissance, notamment à l’étranger.

Christine Jeandel, présidente de Colisée, a déclaré que cette acquisition est en accord avec leur objectif de croissance se focalisant principalement sur des « créations, restructurations et acquisitions d’établissements sur les régions du nord de l’Italie et en particulier dans le Piémont, la Lombardie et la Toscane, régions à forte capacité économique ».

Carmine Capital accompagne Senior Cottage (https://www.senior-cottage.fr), société commercialisant une solution innovante d’accueil des personnes âgées en perte d’autonomie, dans son processus de levée de fonds. Les villages de cottages sont une alternative au modèle classique de la maison de retraite, et ouvrent de nouvelles opportunités aux grands acteurs du secteur.

Note : Colisée a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros en exploitation (sans l’immobilier). Il regroupe 63 établissements qui représentent au total 4.659 lits, et emploie 2.500 salariés.

Emmanuel Macron veut renouveler le capitalisme à la française

Emmanuel Macron veut renouveler le capitalisme à la française

Le ministre de l’économie Emmanuel Macron s’est lancé le 1er mai dans un long plaidoyer pour le développement de l’actionnariat français : « la création de valeur actionnariale sur le long terme, recherchée par les investisseurs comme les fonds de pension, les salariés ou d’autres, peut bien souvent retrouver l’intérêt général ». Dans une tribune publiée dans Le Monde, Emmanuel Macron entend promouvoir un capitalisme à la française reposant entre autres sur l’actionnariat salarié, tout en pointant du doigt les dérives d’un « capitalisme naïf ». Selon lui, l’âge d’or du capitalisme colbertiste, un système typiquement français et ayant montré ses limites est révolu.

« Il n’y aura pas de réindustrialisation française sans transformation du capitalisme français », annonce-t-il en proposant « trois leviers ». Un de ces trois leviers est d’« inciter plus fortement les Français à investir dans nos entreprises« , via l’élargissement du PEA-PME (plan d’épargne par actions), le développement de l’actionnariat salarié ou encore l’extension de l’épargne salariale aux PME. Monsieur Macron encourage également à « remobiliser les investisseurs institutionnels pour le financement de notre économie ». Enfin, Emmanuel Macron invite les investisseurs à partager une vision durable et long-termiste, en faisant allusion à l’attribution de droit de votes doubles aux actionnaires conservant leurs titres au moins deux ans.

Aujourd’hui, Carmine Capital, un des principaux acteurs du capital risque (selon le dernier classement CFNews), participe à cette volonté de développer intelligemment le tissu économique des TPE-PME françaises en facilitant l’accès des entrepreneurs à ce type de capitaux. Carmine Capital permet ainsi à ses clients de bénéficier d’investissements de proximité et encourage par là même une vision durable du capitalisme.

Source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/24/emmanuel-macron-veut-retrouver-l-esprit-industriel-du-capitalisme_4621914_3234.html

 

Mobile & Tech se connecte à Luxeri

Mobile & Tech se connecte à Luxeri

Carmine Capital a conseillé Luxeri, entreprise innovante spécialisée dans la distribution et la transformation de fibre optique plastique et silice, dans le cadre de sa cession à la société Mobile & Tech.

Créée en 1992 par Pierre Jacquemet, Luxeri a réussi à devenir un acteur incontournable du marché de la fibre optique en adressant les marchés de l’éclairage et de la transmission de données, à la fois pour les professionnels et pour les particuliers. Cette success story s’explique grâce à des partenariats forts (avec Toray), un taux de satisfaction maximal et une forte fidélisation de sa clientèle.

En 2015, la cession de Luxeri à la société Mobile & Tech répond à un souhait de développer l’entreprise en redynamisant l’activité fibre optique silice, ainsi que le site de vente en ligne Luxeum existant depuis 2011. Mobile & Tech souhaite également continuer à fidéliser une clientèle de prestige dans des activités diverses : Art, Hôtellerie ou Contrôle industriel.

Emmanuel Seurre, dirigeant de Mobile & Tech, est un expert dans les solutions  innovantes dans les domaines des télécommunications, et du multimédia. Son expérience au sein d’Alcatel-Lucent (15 ans) à divers postes à responsabilité lui a offert une connaissance précise du marché.

 

BPI France : marier start-up et grands groupes français

BPI France : marier start-up et grands groupes français

BPI France : marier start-up et grands groupes français

Acteur majeur du financement des entreprises, BPI France disposait déjà d’un outil pour accélérer la croissance des start-up : Hub start-up. Désormais, la banque publique favorisera la consolidation de ces jeunes entreprises avec des grands groupes français.

BPI France veut devenir le « Meetic de l’innovation » en créant un lien entre grands groupes à la recherche de la perle rare, et des jeunes entreprises innovantes, spécialisées notamment dans le domaine du numérique, des biotechnologiques ou des matériaux innovants.

Ces start-ups, une fois intégrées au groupe, leur fournissent un net avantage sur leur concurrents.

Paul François Fournier, directeur de l’innovation regrette ainsi que « trop souvent, les entreprises du CAC 40 vont chercher leurs pépites aux Etats-Unis ou ailleurs, parce qu’elles ne connaissent pas le tissu d’entreprises innovantes qui s’est développé en France ». Cécile Brosset, directrice du développement chez BPI France, dirigera ce Hub.

BPI facilitait déjà la croissance des PME qui cherchait à grandir. Cependant, ce nouveau concept se concentre davantage sur l’innovation comme l’explique Paul-François Fournier « nous voulons mettre à profit tout l’écosystème de financement de l’innovation que nous avons consolidé ces dernières années ».

La BPI a augmenté ses financements de 46% pour atteindre plus d’un milliard d’euros, et a réservé plus de 200 millions aux fonds de fonds. Dans les prochains mois, la banque se renforcera en misant sur les fonds d’investissements montés avec des business angels.

Source : Les Echos 13/03

 

Scaledome, nouvelle pépinière du Cloud

Scaledome, nouvelle pépinière du Cloud

A travers un programme d’accompagnement baptisé Scaledome, Outscale, spécialiste du Cloud, entend apporter son expertise dans l’Infrastructure as a Service (IaaS) à dix start-up innovantes.

Cette action à l’attention des start-up orientées big data part du constat suivant : le manque d’infrastructure cloud nécessaire à la réalisation de leurs services innovants constitue un frein à leur développement, voire plus généralement une barrière à l’entrée du marché.

Spin-off de Dassault Systèmes, Outscale connaît l’importance d’être accompagnée par des entreprises expertes dans leur domaine. En sus de l’infrastructure Cloud, les start-up sélectionnées bénéficieront d’un suivi personnalisé, ainsi que d’un programme de formation d’une durée de trois mois en partenariat avec des acteurs tels que Cisco.

La première promotion sera composée de 4 start-up sélectionnées sur dossier (à déposer sur https://www.scaledome.io/). Un budget de 400k€ est consacré à la réussite de ce programme. Est éligible toute start-up évoluant dans le domaine de l’internet des objets, du big data, du machine learning ou des smart cities. Elle devra déjà avoir réalisé un « proof of concept » tout en étant encore en phase de démarrage.

Mme Anne-Laure Beuriot, dirigeante de Carmine Capital, est fière de pouvoir mettre son expertise à profit en étant membre du jury de sélection des dossiers.

Toute l’équipe de Carmine Capital se tient à votre disposition afin de vous communiquer davantage de renseignements sur le programme Scaledome.

Drink Market Cash accélère son développement

Drink Market Cash accélère son développement

Paris, le 19 décembre 2014 –  Turenne Capital accompagne la transmission partielle de Drink Market Cash aux côtés de Didier Merland.

Soutenir la croissance de l’entreprise

Fondée en 1987, Drink Market Cash (DMC) est une société spécialisée dans la distribution de boissons auprès des Cafés, Hôtels et Restaurants (CHR). L’entreprise, implantée à Viry-Châtillon en Ile de France, emploie une vingtaine de salariés et réalise un chiffre d’affaires proche de 6 M€, en croissance de plus de 10% en 2014. La société DMC se distingue par un positionnement prix/produits/services pertinent, une gamme de produits maîtrisée et une solide expertise logistique.

Pérenniser le développement

Pour pérenniser et accélérer le développement de la société, Madjid Abdedou, dirigeant de DMC depuis 18 ans, a choisi de s’associer à Didier Merland, professionnel reconnu du secteur, afin de poursuivre sereinement le développement de la société. Didier Merland possède plus de trente ans d’expérience dans le secteur de la distribution de boissons. Il fut notamment Directeur Général de France Boissons IDF et a occupé des fonctions similaires au sein du Groupe de restauration Les Frères Blanc. Il a par ailleurs été Président Directeur Général du groupe Olivier Bertrand Distribution.

Consolider le marché des opérateurs indépendants

A l’issue de l’opération, Didier Merland déclare : « La qualité de l’équipe et la pertinence du positionnement de DMC dans le marché ont retenu mon attention. Je suis heureux de m’associer à Madjid Abdedou et Turenne pour accélérer le développement de la société. »

C’est dans ce contexte que Turenne Capital s’associe de manière minoritaire à Madjid Abdedou et Didier Merland. Stéphane Saudo, directeur d’investissement, et Olivier Servant, chargé d’affaires, commentent : « Cet investissement est une première étape, l’équipe dirigeante souhaitant participer activement à la consolidation du marché des opérateurs indépendants. »

Pour plus d’information sur l’opération : anne-laure.beuriot@carminecapital.com

Le financement des start-up simplifié

Le financement des start-up simplifié

C’est une révolution pour le financement des start-up en France, un nouveau décret a été signé, il est unique en son genre et va permettre l’expansion du crowdfunding dès le 1er octobre. Grâce à la collaboration du gouvernement avec les acteurs du secteur et les autorités de régulation, la nouvelle législation établit un statut de « conseiller en investissement participatif » désormais plus simple et plus ouvert.

La conscience du risque

Les plafonds d’investissement des plateformes vont être augmentés, ce qui est une excellente nouvelle étant donné que les start-up pourront désormais lever jusqu’à 1 million d’euros tous les douze mois. Cependant, afin de borner la prise de risque pour les particuliers, les acteurs du crowdfunding sont soumis à des règles, comme l’obligation de s’assurer que les investisseurs ont bien conscience des risques liés au financement des jeunes entreprises, en particulier la forte probabilité d’échec et la faible liquidité des titres acquis.

Une harmonisation européenne est primordiale

La culture entrepreneuriale française va prendre de l’ampleur, même si un effort pédagogique supplémentaire est nécessaire notamment sur l’Equity crowdfunding.

De plus, les fonds d’investissement et les banques restent très réceptifs à ce nouveau mode de financement qui ne leur portera pas concurrence.

Les particuliers n’auront jamais la force financière d’une banque mais ils seront surement demain, un outil supplémentaire pour les investisseurs professionnels.

L’avènement du financement participatif provient de l’engouement du secteur financier pour le digital et une harmonisation des législations européennes sera nécessaire afin de faciliter les investissements transnationaux et ainsi éviter toute concurrence néfaste venant de pays aux règles peu pointilleuses.

Carminal Capital dans le top 10 des banques d’affaires

Carminal Capital dans le top 10 des banques d’affaires

Le classement CFNews 2014 des banquiers d’affaires est tombé : Carmine Capital dans le top 10 !

Avec plus de 1000 opérations réalisées, l’année 2014 s’est révélée être fructueuse pour le conseil M&A (en hausse de 17,5% par rapport à 2013).

Carmine Capital a su tirer le meilleur de cet environnement porteur comme le révèle le classement CFNews 2014 des banquiers d’affaires : au terme de l’année 2014, Carmine Capital fait son entrée dans le Top 10 de la catégorie « capital risque ».

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont su nous faire confiance durant cette année.

 

498 M€ levés dans le secteur technologique au premier semestre 2014

498 M€ levés dans le secteur technologique au premier semestre 2014

Le montant des fonds alloués aux start-up françaises est en hausse de 20% sur le premier semestre 2014. Cette croissance est soutenue par des levées de fonds importantes comme celle de Sarenza. En revanche, le nombre d’opérations reste stable (environ 200) tandis que le pur capital risque recule légèrement.

Le montant total levé par les jeunes pousses non bénéficiaires ou à l’équilibre est évalué à 291M€ au premier semestre 2014 contre 305 M€ à la même période l’année dernière. Le capital amorçage, en croissance l’année dernière recule légèrement avec 53 opérations (-23%) et un montant cumulé de 27,3M€ (-32%). Les fonds de capital risque semblent se porter davantage sur les sociétés plus matures.

Les levées de fonds d’entreprises technologiques bénéficiaires ont été multiplié par deux passant de 109 à 207 M€. Cette augmentation s’explique en partie par des tours moyens plus élevés. Deux opérations représentent la moitié du montant total levé : l’e-commerçant Sarenza lève 74 M€  lors de son 3e tour et Advanced Accelerator Applications (AAA) lève 41 M€ pour son 4e tour.

Les 10 plus grosses levées de capital risque regroupent des opérations de plus petites tailles par rapport au capital développement du secteur technologique. Le montant levé est de 112 M€ contre 148 M€ au premier semestre 2013. Sur le podium des deals les plus importants, nous retrouvons Inotrem avec 18 M€ levés pour son 1er tour, et Lysogène qui lève 16,5M€ pour son 1er tour également.

Le secteur d’internet et des logiciels continue de dominer sur le capital risque et le capital développement technologique.

Financement des PME-ETI : Les investisseurs retrouvent confiance

Financement des PME-ETI : Les investisseurs retrouvent confiance

Un rapport a démontré un retournement des tendances concernant le financement des PME-ETI. Selon Thierry Giami, président de l’observatoire du financement des entreprises par le marché, la crainte des investisseurs suite à la crise pour financer ce type d’entreprise s’est dissipée. Le volume des capitaux levés est largement à la hausse avec une augmentation significative de 50% en 2013 pour atteindre 2,67 milliards d’euros dont 56% en fonds propres et 44% en dette.

Cette reprise de confiance a été accentuée par certaines mesures de mobilisation de l’épargne, notamment grâce à la mise en place le 10 juillet 2013, par le ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, de deux fonds obligataires Novo I et Novo II qui ont permis aux assureurs de financer plus facilement les entreprises. Le 1er janvier 2014 a été lancé le PEA-PME afin que les français épargnent davantage dans les PME-ETI et le plafond du PEA est passé de 132k€ à 150k€. Comme autre mesure, on retrouve aussi l’introduction des contrats d’assurance-vie euro-croissance et vie-génération. L’ensemble de ces mesures pourrait permettre un supplément de 4 à 6 milliards d’euros investi dans ce type d’entreprise.

Autre source de financement, le placement privé est en plein développement et affiche une croissance de 80%, ce qui est un élément favorable au financement des PME-ETI. Point négatif, la nouvelle procédure appelée IBO, permettant aux entreprises de taille moyenne de viser l’épargne des particuliers n’a pas eu le rendement espéré. Enfin, les autorités de régulation, comme l’AMF, ont cherché à créer un cadre adapté aux entreprises de plus petite taille.

Selon Thierry Giami, le manque de financement de ces sociétés vient du fait que : « ce ne sont pas les investisseurs qui ne sont pas là, ce sont les émetteurs ». Effectivement, il y un manque de sociétés cotées parmi la tranche PME-ETI, seulement 18 entreprises se sont introduites en Bourse, alors que 20 sont sorties de la cote, ce qui porte leur nombre à 535. De plus, quelques entreprises ont été reclassées dans la catégorie des grandes entreprises puisque leur capitalisation dépassait les 1 milliard d’euros. Les membres de l’observatoire parlent d’une «  amorce, positive mais insuffisante ». Thierry Giami rappelle toutefois qu’«  il faut laisser les réseaux commerciaux travailler et les épargnants s’approprier les produits. »

L’innovation du pays dépend essentiellement du financement de ces entreprises, c’est pourquoi la France fait des PME-ETI son cheval de bataille. Ainsi, elle peut envisager la première place européenne, d’après Marc Lefèvre, d’Euronext. Cette place pourrait créer d’autres « écosystèmes dédiés », sur le modèle de celui des biotechs, lancé il y a quatre ans.