Les nouveaux fonds spéciaux de l’été : les armes pour bien financer sa rentrée

Les nouveaux fonds spéciaux de l’été : les armes pour bien financer sa rentrée

La rentrée financière se fera sous le signe de l’investissement grâce aux nouveaux outils déployés par la BPI, Accel Partners ou AG2R LA MONDIALE qui visent notamment les secteurs économiques les plus éloignés de l’investissement : l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), les seniors et les startups. Une palette large destinée à booster l’investissement.

L’ESS dans la mire

Parce que les petites entreprises sont celles qui investissent le moins, cet été voit le lancement d’un dispositif destiné à les y aider. La BPI lance un prêt participatif social qui permettra aux petits acteurs de l’ESS de contracter des emprunts allant de 10 000 à 50 000 euros sur sept ans. La banque publique d’investissement lancera par ailleurs durant l’été un site internet  de financement participatif afin de fédérer les opérateurs de l’ESS et de permettre aux citoyens d’accéder aux projets en attente de financement.

Les senior créateurs d’entreprises

De son côté AG2R LA MONDIALE projette son effort sur les seniors désireux de créer leur entreprise. En effet, grâce à un partenariat de trois ans avec l’Adie, AG2R propose un dispositif destiné à lutter contre la précarité des plus de 45 ans en leur permettant un retour à l’emploi via la création de leur propre entreprise. A termes, plus de 5 000 seniors devraient bénéficier de ce dispositif qui leur permettra de bénéficier d’un accompagnement personnalisé par des experts dans la mise en place de leur projet, un financement par l’Adie, et la pérennisation de leur projet.

Les startups soutenues par Accel Partners

Le géant américain du fonds d’investissement réitère son soutien aux startups en lançant « Big Data Fund 2 » doté de 75 millions d’euros et destiné à soutenir les startups éditrices de logiciels pilotés par les données. Dispositif similaire au précédent « Big Data Fund » lancé en 2011, celui-ci centrera son offre sur la valeur utilisateur.

Les salariés encouragés dans l’entreprenariat

Créé il y a trente ans, l’Ides, fonds créé par les institutionnels de l’ESS rajeunit cet été sous la forme du Crédit Coopératif. En effet, initialement créé pour aider en fonds propre les entreprises de l’ESS, le crédit coopératif devrait permettre aux salariés d’une entreprise de reprendre leur société, en privilégiant les SCOP. Le fonds assurerait alors la transition en portage de fonds remboursés par les salariés via leur activité.

 

Transmission des PME familiales : de plus en plus rachetées et sorties du giron familial ?

Transmission des PME familiales : de plus en plus rachetées et sorties du giron familial ?

En 2011, selon Deloitte, seules 14% des PME familiales sont demeurées dans le giron familial. La grande majorité des entreprises feraient l’objet d’un rachat par un externe. Pourtant plus performantes économiquement et saines financièrement que leurs pairs, l’accès au financement et aux investisseurs poserait problème au moment de la transmission.

Il existe pourtant plusieurs mécanismes destinés à favoriser le développement de ces PME, sans qu’elles soient vendues totalement hors du giron familial.

Quels sont les leviers ?

Le recours à la dette bancaire

Une opération de LBO se prête particulièrement bien à cet exercice, mais les banques sont de moins en moins nombreuses sur le marché.

L’entrée d’un fonds d’investissement

Structuration intéressante, puisqu’il y a un véritable apport en fonds propres, il faut néanmoins s’assurer que les intérêts des deux parties sont en ligne. Avec un objectif de rentabilité à relativement court-terme, les fonds d’investissement peuvent s’avérer incompatibles avec la stratégie de la PME, voire dangereux pour les repreneurs qui souhaiteraient repositionner l’entreprise sur de nouveaux marchés, par exemple.

Le modèle OBO

Le fondateur ouvre le capital de sa société à des investisseurs (fonds d’investissement) ou à certains de ses managers, via la création d’une société holding qui détiendra les titres de la PME. L’actionnaire historique peut rester majoritaire ou devenir minoritaire.

Ce montage présente la particularité pour le dirigeant de sortir une partie de sa plus-value, en revendant une partie de ses actions aux nouveaux actionnaires. Ces opérations sont réservées aux entreprises rentables et stables, car elles font appel à la dette bancaire, qui devra être remboursée par la société.

 

Une banque dédiée aux TPE

Une banque dédiée aux TPE

La Banque Fiducial affiche clairement son accompagnement financier auprès des TPE (Très petites entreprises).

Le groupe Fiducial a obtenu récemment l’agrément nécessaire auprès de l ‘ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel), organe de supervision français de la banque et de l’assurance, pour augmenter sa participation dans l’établissement bancaire.

Ce soutien fort permettra à l’établissement financier de continuer à aider financièrement les TPE, artisans, commerçants et professions libérales.

La banque Fiducial propose des financements pour :

  • les investissements, sous ferme de prêts ou de crédit-bail,
  • l’achat de fonds de commerce,
  • les besoins d’exploitation (financement des stocks, du poste clients…).
 La Banque FIDUCIAL rémunère également la trésorerie disponible des entreprises.

 

Aides à la création d’entreprise et au financement : une gabegie ?

Aides à la création d’entreprise et au financement : une gabegie ?

Il est essentiel de soutenir le financement des start-ups et encourager les entrepreneurs dans leur phase d’amorçage. En revanche, multiplier les aides, sans lisibilité, ou les accorder à des start-ups qui n’ont aucune chance de se développer pose question.

Aides et subventions publiques pour les start-ups : des montants non négligeables

La Cour des comptes s’interroge sur l’absence de stratégie d’ensemble sur les 2,7 milliards d’euros dépensés en 2011 par l’Etat et des collectivités locales pour des projets de création d’entreprise. 80 % sont des aides directes aux entrepreneurs, avec 1,5 milliards d’euros sur l’assurance chômage et la Sécurité sociale seuls. L’Etat, la Caisse des dépôts et consignations et Oséo apportent 1,1 milliard et les collectivités locales, 111 millions d’euros.

Un manque de lisibilité dans les aides et subventions à destination des start-ups et des entreprises en amorçage ?

Les montants conséquents des aides et subventions masquent néanmoins une grande disparité, puisque seuls 50% des entrepreneurs en bénéficient.

Manque de visibilité sur la multitude des dispositifs, mais aussi un manque d’accompagnement des entrepreneurs lors des premières années suivant la création, période réputée la plus difficile, sont au premier banc des accusés.

Aussi le gouvernement devait-il travailler à une simplification des aides aux start-ups et aux TPE. Ce projet a malheureusement été laissé de côté malgré les demandes répétées formulées lors des Assises de l’entrepreneuriat…

 

Cession de PME et reprise d’entreprise : des prix qui repartent légèrement à la hausse

Cession de PME et reprise d’entreprise : des prix qui repartent légèrement à la hausse

D’après le dernier indice Argos Mid-Market, le prix de vente des PME non cotées a légèrement augmenté au premier trimestre 2013.

La reprise des PME par des acquéreurs industriels cotés explique la hausse des prix de cession de 5 %, qui se situent à un multiple moyen de 6,6 fois l’EBITDA (contre un multiple d’EBITDA de 6,3x au dernier trimestre 2012).

Tirée à la hausse par une reprise des marchés actions, cette évolution des prix de cession des PME masque néanmoins une activité M&A (fusions-acquisitions) et LBO relativement atone. Les acquisitions ou rachats d’entreprises de taille moyenne non cotées ont baissé de 13% en volume sur le 1er trimestre 2013 et de 36% en valeur. Les LBO ont diminué de 12% en volume et les multiples se situent à 6,6x l’EBITDA, comme sur les cessions auprès d’industriels, en fort recul par rapport à décembre 2012 (7,1 fois l’Ebitda).

On note une forte propension au rachat de ces PME par des acquéreurs étrangers, représentant ainsi près de 37 % des opérations de fusions-acquisitions réalisées par des industriels au 1er trimestre 2013.

Le capital retournement à l’arrêt

Le capital retournement à l’arrêt

Des levées de fonds en retournement proches du néant

Les levées de fonds réalisées par les fonds de capital retournement en 2012 ont été totalement nulles en 2012. Cela confirme la tendance au ralentissement, déjà constatée au niveau des investissements dans des sociétés en redressement ou sous procédure collective.

Des opérations de retournement rarissimes

Les derniers investissements en retournement de Butler Capital Partner et Caravelle, les deux fonds de retournement « phare », datent de mi-2011, tandis que d’autres fonds sont devenus totalement inactifs (Verdoso, Fred) ou se repositionnent sur les investissements en capital développement.

Les causes

Rien de bien clair…Des entreprises qui arrivent beaucoup trop « tard » au Tribunal de commerce et sont inredressables ? L’impossibilité à trouver des accords avec les syndicats et partenaires sociaux ? La difficulté de négocier avec les créanciers ou actionnaires en place ? Cette situation contraste d’autant avec la situation économique actuelle, qui fait de plus en plus de (bons ?) candidats pour les fonds de retournement…

 

Le capital investissement en berne : mauvais signe pour les levées de fonds des start-ups et PME ?

Le capital investissement en berne : mauvais signe pour les levées de fonds des start-ups et PME ?

Les chiffres publiés par l’AFIC (Agence française des investisseurs pour la croissance) sur les levées de fonds réalisées par les fonds d’investissement et les investissements opérés dans les start-ups et PME en 2012 sont inquiétants. Ils mettent en avant une véritable fuite des capitaux et l’écart entre besoins en financement des entreprises et investissement en capital s’agrandit.

Des montants d’investissement et des levées de fonds en baisse

Les montants levés par les fonds d’investissement en 2012 accusent une forte baisse, selon l’AFIC. Le recul de 22% par rapport à 2011 est d’autant plus alarmant que les montants levés précédemment étaient déjà bien éloignés des besoins en financement des PME. S’établissant à 5 milliards d’euros, les montants investis dans les fonds d’investissement s’éloignent du besoin global des PME estimé à 11 milliards d’euros.

Principaux contributeurs aux levées de fonds des acteurs du private equity

L’Etat et les collectivités locales prennent un poids de plus en plus important parmi les financeurs des fonds d’investissement. En hausse de près de 37 % sur 2012, la contribution du secteur public devient très importante (plus d’un milliard sur les 5 levés au total).

Les principaux contributeurs restent encore les institutionnels (compagnies d’assurance, mutuelles, banques et caisses de retraite) mais leur part ne représente plus que 30% des levées de fonds totales, en repli continu depuis plusieurs années (-43% entre 2011 et 2012).

Les raisons de cette désertion des investisseurs

Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus encadrés par la réglementation (Bâle 2 / Bâle 3), qui limite leur prise de risque et in fine, le rendement espéré. Ces acteurs préfèrent alors d’autres placements pour leur liquidités.

La conjoncture économique n’aide pas non plus aux levées de fonds : malgré un marché actions en hausse sur 2012, les plus-values n’ont pas toutes été réinvesties dans le non coté. La fragilité des entreprises décourage les investisseurs, en quête de placement plus sécurisés.

La conséquence : une baisse des investissements dans les start-ups et les PME

En 2012, les investissements dans les start-ups et PME ont baissé de 38%, s’établissant à 6,1 Md€. Avec un nombre constant d’entreprises financées (près de 1.500), le ticket moyen diminue, et ce, principalement sur les plus grosses opérations (montants supérieurs à 100M€).

Le financement de l’amorçage et du capital risque résiste légèrement mieux que le capital développement (-33%), le LBO (-41%) et surtout le capital retournement (pas un euro levé en 2012 !). En revanche, seuls 400M€ ont été investis dans le capital risque, accusant tout-de-même une baisse de 26%.

 

Transmission d’entreprise : taux d’échec et prix de vente

Transmission d’entreprise : taux d’échec et prix de vente

Transmission d’entreprise : comment obtenir le meilleur prix de vente pour une entreprise ? Quel type de reprise d’entreprise améliore le taux de survie des PME ?

Une enquête réalisée par Fusacq en 2011 compare les différents modes de reprise d’entreprise, en matière de plus-value potentielle et de taux de survie. Vaut-il mieux vendre sa PME à une autre société ou à un particulier pour augmenter le prix de cession ?

Classement des modes de reprise d’entreprise par potentiel de valorisation d’entreprise à la revente (sur une base 100, correspondant au prix de cession moyen) :

  • Transmission à une autre société. Il s’agit du mode de reprise d’entreprise le plus avantageux pour le dirigeant de PME. Ce dernier peut potentiellement revendre son entreprise à un prix de cession compris entre 120 et 130. Ce mode de transmission d’entreprise affiche un taux de survie acceptable, puisque 7 ans après la vente de la PME, 85% d’entre elles existent encore ;
  • Transmission à une personne physique extérieure à l’entreprise. Présentant une surface financière souvent plus réduite, un particulier ne peut généralement faire une offre de reprise aussi intéressante qu’une société. Le prix de vente d’entreprise s’établit ainsi autour de 110. Le taux de survie de la PME à 7 ans est également le moins bon de tous, souvent du fait d’une moins bonne connaissance du secteur de la part du repreneur.
  • Transmission à un salarié de l’entreprise. Les salariés bénéficient souvent d’un traitement de faveur, expliquant l’application d’une décote sur le prix de cession. Avec un prix de vente compris entre 85 et 95, les chances de survie de la PME à 7 ans avoisinent les 75%.
  • Transmission familiale : peu étonnamment, étant donné que le dirigeant souhaite également aider ses enfants, le potentiel de plus-value de cession est le moins élevé. Situé entre75 et 85, ce mode de reprise d’entreprise est néanmoins celui qui pérennise le plus les PME. 7 ans après la cession de l’entreprise, 93% des PME sont encore en vie.

 

Congrès des business angels le 10 juin

Congrès des business angels le 10 juin

France Angels, la fédération des réseaux de Business Angels organise « Le Congrès national des Business Angels » le 10 juin 2013.

Il s’agit d’une belle occasion de découvrir ce monde des investisseurs – particuliers, qui soutiennent les start-ups dans leur phase d’amorçage. Cet événement s’adresse aux acteurs du capital risque, start-ups et business angels en devenir.

Cet événement est destiné à répondre aux questions suivantes :

  • quel type d’accompagnement est prodigué par les business angels ? Est-ce purement financier ou également opérationnel (apport de compétences et de contacts) ?
  • quels sont les avantages à devenir business angel ? Ces investissements bénéficient-ils d’exonérations fiscales ISF (TEPA) ou IR ?
  • quel est la durée et le montant moyen de l’investissement par des business angels ?

Tables rondes, témoignages, retours d’expériences pour discuter et comprendre les besoins d’accompagnement des entreprises de demain.

Quand ? le lundi 10 juin 2013 de 10h00 à 18h30

Où ? à la Maison de la Chimie

Inscriptions : https://www.weezevent.com/evenement.php?id_evenement=34613&id_page=40860

 

Des fonds débloqués pour la recherche et la sûreté nucléaire

Des fonds débloqués pour la recherche et la sûreté nucléaire

Le gouvernement a annoncé le déblocage de 107 millions d’euros de l’enveloppe « Programme d’investissements d’avenir » en faveur de :

  • la valorisation de la recherche effectuée par les laboratoires de l’Université de Lyon. Ces fonds seront destinés à la création d’une nouvelle société d’accélération du transfert de technologies (SATT), chargée de diffuser ces technologies vers les entreprises et PME. Les domaines principaux sont : la santé, les biotechnologies, la chimie, le développement durable, les nanotechnologies ou les logiciels ;
  • la sûreté nucléaire et de la radioprotection. 23 projets de recherche sélectionnés, portés par CEA, le CNRS, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, l’Inserm et l’université de Montpellier, sont destinés à accroître la maîtrise de la gestion d’incidents nucléaires et à mieux analyser leurs impacts en matière de rejets radioactifs sur la santé et l’environnement.