En 2011, selon Deloitte, seules 14% des PME familiales sont demeurées dans le giron familial. La grande majorité des entreprises feraient l’objet d’un rachat par un externe. Pourtant plus performantes économiquement et saines financièrement que leurs pairs, l’accès au financement et aux investisseurs poserait problème au moment de la transmission.
Il existe pourtant plusieurs mécanismes destinés à favoriser le développement de ces PME, sans qu’elles soient vendues totalement hors du giron familial.
Quels sont les leviers ?
Le recours à la dette bancaire
Une opération de LBO se prête particulièrement bien à cet exercice, mais les banques sont de moins en moins nombreuses sur le marché.
L’entrée d’un fonds d’investissement
Structuration intéressante, puisqu’il y a un véritable apport en fonds propres, il faut néanmoins s’assurer que les intérêts des deux parties sont en ligne. Avec un objectif de rentabilité à relativement court-terme, les fonds d’investissement peuvent s’avérer incompatibles avec la stratégie de la PME, voire dangereux pour les repreneurs qui souhaiteraient repositionner l’entreprise sur de nouveaux marchés, par exemple.
Le modèle OBO
Le fondateur ouvre le capital de sa société à des investisseurs (fonds d’investissement) ou à certains de ses managers, via la création d’une société holding qui détiendra les titres de la PME. L’actionnaire historique peut rester majoritaire ou devenir minoritaire.
Ce montage présente la particularité pour le dirigeant de sortir une partie de sa plus-value, en revendant une partie de ses actions aux nouveaux actionnaires. Ces opérations sont réservées aux entreprises rentables et stables, car elles font appel à la dette bancaire, qui devra être remboursée par la société.