Dualo lève des fonds avec Carmine Capital

Dualo lève des fonds avec Carmine Capital

Conçu par Jules Hotrique et Bruno Verbrugghe, deux scientifiques français passionnés de musique, le Dualo du-touch est un nouvel instrument de musique électronique composé de deux claviers séparés rassemblant des notes complémentaires dont la disposition a été minutieusement pensée pour un résultat d’une musicalité et d’une harmonie optimales.

Suite au succès rencontré par leur invention, les deux cofondateurs, ont sollicité les services de Carmine Capital afin de lever les fonds nécessaires à leur développement. C’est ainsi que des Business Angels ont eu vent de Dualo et ont investit leur confiance et près de 300k€ dans l’aventure. Grâce à cette levée de fonds, la PME a pu constituer une équipe d’experts compétents et désireux de faire valoir les atouts technologiques et musicaux de cet instrument.

 

La cession d’entreprise en danger

La cession d’entreprise en danger

La cession d’entreprise en péril après l’annonce d’un projet de loi fin Juillet 2013.

La loi Economie Sociale et Solidaire, annoncée en conseil des ministres à la fin du mois de Juillet, met en danger l’une des conditions intrinsèques à la cession d’entreprise : la confidentialité. Le gouvernement souhaite « créer un droit d’information préalable des salariés pour favoriser les reprises d’entreprises en bonne santé par les salariés ». Alors que les chiffres de Bercy, en ce qui concerne les entreprises qui n’ont pas trouvé de repreneur en 2011, semblent très hauts (plus de 2300), il est intéressant d’étudier ce projet de loi plus en détail et d’en tirer des conclusions quant au danger qu’il représente.

Quand faut-il prévenir les salariés ? Deux mois avant la cession ? Deux mois avant la décision de vente ? Il existe autant de cas de cessions d’entreprises que d’entreprises cédées et il est impossible de savoir si une entreprise va se vendre en un jour, en une semaine ou en un an. Et si l’on parle de croissance externe, c’est-à-dire que le dirigeant actuel garderait son poste en cas de rachat, est-il également tenu de prévenir ses employés ?

De plus, il n’est pas certain que des salariés soient capables de diriger leur entreprise, bien qu’ils connaissent parfaitement le secteur. Être patron est un métier à part entière et nombre d’excellents salariés feraient de piètres chefs d’entreprises. Gardons également en tête que le repreneur d’une entreprise arrive généralement avec un certain bagage, de l’expérience, des compétences autres, un réseau. Tous ces avantages doivent être pris en considération.

En outre, le projet annonce que la décision finale incomberait toujours à un dirigeant libre de choisir son successeur ainsi que le prix de vente de sa société. On en vient alors à penser que le seul pouvoir qu’octroierait cette loi aux employés serait celui de nuire aux recherches de patrons qui ne se sont, de toute évidence, jamais privés de prévenir des salariés en qui ils voyaient de potentiels repreneurs.

Investissements sectoriels

Investissements sectoriels

Les Business Angels ont très fortement augmenté leurs investissements dans les PME et start-ups du secteur de l’Internet durant les 6 premiers mois de l’année.

Les investissements en capital de départ (early stage) ont vu leur montant total augmenter de 80% et leur nombre grimper de 108% au cours du premier semestre 2013 par rapport à la même période l’année précédente.

Cette augmentation spectaculaire du montant et du nombre de levées de fonds résulte en premier lieu de la dissipation de l’incertitude qu’avait créée le débat sur la loi de financement et qui avait poussé les clubs d’investisseurs à ralentir fortement leurs investissements fin 2012. Les Business Angels ont ainsi pu réaliser en 2013 les investissements qu’ils avaient à l’époque mis en attente.

L’augmentation importante de l’ISF a également, de fait, fait croître les montants à défiscaliser grâce à la loi TEPA qui permet de diminuer son impôt grâce aux investissements dans les start-up, les PME et les fonds d’investissement de proximité (FCPR). Ces mêmes FCPR conserveront d’ailleurs, comme l’a indiqué le Président de la République, leurs exonérations sur les plus-values de cession ce qui constitue la dernière raison de ce retour en force des investisseurs privés.

A noter cependant que la France reste bien en retard face à ses homologues américains et britanniques et que, malgré un retour encourageant des investissements early-stage, les investissements mid-stage et late-stage restent faibles.