Au cours des six premiers mois de l’année 2015, les start-up de la « French Tech » ont levé 759 millions d’euros lors de 244 opérations, pour un ticket moyen de 3,11 millions d’euros. Ces investissements en capital-risque ont progressé de 70% par rapport à 2014.
Cependant, les levées de fonds des start-up françaises sont en retard par rapport à leurs homologues Britanniques et Allemandes, notamment pour le ticket moyen. Les tours de financement supérieurs à 100 millions restent trop rares en France. De même que les levées de plus de 10 millions d’euros qui ne représentent que 7% des opérations.
Les start-up Technologiques attirent de plus en plus les investisseurs. Même si les opérations sont encore en nombre restreintes, les start-up « tech » ont levé 234 millions d’euros depuis début 2015.
Par exemple, l’entreprise Devialet, spécialiste dans l’acoustique, a levé 25 millions d’euros auprès de business angels reconnus (Bernard Arnault, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marci Simoncini).
Enfin, les start-up Fintech ont le vent en poupe, à l’image de Prêt d’Union, spécialiste du prêt entre particuliers, qui a levé 31 millions d’euros en juin 2015. Cette levée de fonds permet notamment aux « Fintech » d’intégrer le top 5 des secteurs qui ont attiré le plus de capitaux.
Ce secteur est à suivre car on y trouve de plus en plus d’investisseurs potentiels, notamment des banques et des compagnies d’assurance fortement intéressées par ces nouvelles start-up.