Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, souhaite faciliter la reprise de PME par leurs salariés sous la forme d’une SCOP, en diminuant transitoirement la part de capital nécessaire aux employés pour y obtenir le pouvoir de décision.
Actuellement, pour bénéficier de la majorité des votes au sein de la PME, les salariés doivent détenir 50% du capital, ce qui est relativement important, au vu de la conjoncture (difficulté à obtenir des financements externes, risques encourus importants…).
Cette part de capital devrait être limitée à 30% pour les nouvelles Scop, constituées dans le cadre de la reprise d’une entreprise par ses salariés.
La Banque publique d’investissement (BPI) pourrait assurer le financement manquant pour assurer la finalisation de ces opérations de reprise de PME en SCOP.
Le montage d’une reprise d’entreprise en SCOP demeure néanmoins délicat et ils est fortement conseillé de recourir à un expert, dans le cadre de cette opération de rachat d’entreprise.