La délégation française des entrepreneurs du G20 Young Entrepreneurs Alliance (YEA) a communiqué lors de la Conférence annuelle des entrepreneurs, qui a lieu le lundi 14 novembre, ses recommandations pour soutenir l’entrepreneuriat en France ; recommandations qui seront envoyées à chaque candidat de la présidentielle 2017. Ces propositions sont inspirées des meilleures pratiques observées à l’international. Arbia Smiti, entrepreneuse de 32 ans d’origine tunisienne présente quelques-unes de ces propositions :
- Baisser la fiscalité des investisseurs: le manque d’investisseurs et leur frilosité représente l’un des problèmes les plus importants. En effet, la France n’a que 4.500 business angels contre 20.000 en Grande Bretagne. Cela est dû à une fiscalité trop élevée sur les plus-values que génèrent leurs entreprises, plus-values qui sont généralement réinvesties pour aider les nouveaux entrepreneurs.
- Encourager l’investissement: dans le but de limiter l’endettement bancaire et pallier le manque de liquidités, les jeunes entrepreneurs sont incités à réinvestir dans leur propre entreprise. La création d’un crédit d’impôt est vivement encouragée. En effet, au lieu de payer intégralement l’impôt sur le résultat net, une partie pourrait être réinjectée pour renforcer les fonds propres.
- Simplifier les démarches administratives: l’instauration d’un vrai dialogue avec l’administration fiscale est également essentiel. Les entrepreneurs devraient pouvoir obtenir des conseils et poser leurs questions sans crainte de déclencher un contrôle fiscal.
- Recruter et fidéliser les jeunes talents : une augmentation des seuils d’intervention des commissaires aux comptes de 1 à 2 millions d’euros de bilan et de 20 à 30 salariés est recommandée afin de pouvoir distribuer des bons de souscription de parts de créateur entrepreneur (BSPCE) sans l’intervention d’un commissaire aux comptes.
Source : https://www.lesechos.fr/demain/20161115_LAN.pdf