Les business angels dans l’incertitude

Les business angels dans l’incertitude

Selon le « Baromètre des Business Angels » réalisé par BFM business et l’association F.B.A, l’investissement des business angels accuse une diminution au deuxième semestre 2013. Seuls 7% des business angels interrogés ont augmenté leur nombre d’investissements alors que 41% les ont réduits.

En septembre dernier, ils manifestaient pourtant leur optimisme face à la reprise. Alors, que s’est-il passé ? D’après les résultats de l’enquête, les investisseurs ont été freinés par l’incertitude fiscale et réglementaire. C’est donc une bonne nouvelle pour l’avenir si la législation n’évolue pas.

Vers un avenir plus radieux pour les levées de fonds ?

L’enquête a également démontré que l’intérêt dans l’investissement et l’accompagnement des startups n’avait pas faibli. Le nombre de business angels progresse toujours en France et seul 9% des investisseurs ont vu leurs effectifs régresser. Il faudra continuer à suivre ces évolutions pour s’assurer que cette tendance se reflète dans les investissements.

10 ans après leur création : un tableau affolant sur le développement des start-ups

10 ans après leur création : un tableau affolant sur le développement des start-ups

A l’occasion de la remise du Trophée de la décennie récompensant l’entreprise créée il y a dix ans ayant réalisé le plus beau parcours, le journal les Echos dresse le bilan peu réjouissant de la promo startup</strong 2004.

Dans un article, le journal nous apprend que parmi les 320.000 sociétés nouvellement inscrites au registre du commerce en 2004, seules 60.956 sont encore actives aujourd’hui et uniquement 1% d’entre elles ont réussi à dépasser les 10 millions de chiffre d’affaires en 2012.

Si la France n’a rien à envier aux autres pays développés en termes de création d’entreprises, elle peine à maintenir en activité et à développer ses startups.

Un effet seuil

Ces chiffres peu réjouissants s’expliquent en majorité par une législation contraignante. Par exemple, à partir de 10 salariés, les entreprises doivent prendre en charge le transport, la formation professionnelle, la taxe forfaitaire pour la prévoyance et sont obligées d’organiser les élections de délégués du personnel. Si l’ensemble de ces dispositions se justifie, leur arrivée en masse dissuade de nombreux employeurs d’embaucher le 10e salarié. C’est pourquoi entre 9 et 11 salariés, le nombre d’entreprises chute de 40%. De la même manière, entre 19 et 21 salariés et entre 49 et 50 salariés, le nombre des entreprises baisse respectivement de 52% et 64%. Selon l’INSEE, cette législation empêcherait la création de 70.000 à 140.000 emplois supplémentaires.

Résultat : selon les critères du Trophée de la décennie seules 312 entreprises créées en 2004 peuvent être considérées comme des réussites.

Pour surmonter les obstacles que rencontrent les entrepreneurs, les 3 lauréats du concours ont formulé 3 recommandations :

    • Bâtir une équipe : créer une entreprise nécessite de s’entourer de talents et de générer un esprit de solidarité et d’entente
    • Penser d’emblée à l’international : il est plus facile de vendre les mêmes produits ailleurs que de diversifier son portefeuille
    • Ouvrir son capital : toutes les entreprises finissent par mourir d’un manque de cash.La levée de fonds, les rencontres avec des Business Angels et une augmentation de capital sont souvent des étapes décisives dans le développement d’une entreprise.

Il ne reste plus qu’à espérer que ces conseils pourront aider les nouvelles générations d’entrepreneurs.

Le financement des startups en Europe : léger ralentissement

Le financement des startups en Europe : léger ralentissement

Selon une étude réalisée par la société de conseil Clipperton Finance, le total des fonds investis dans les startups européennes a ralenti au second semestre 2013 de 5% pour atteindre 2,77 milliards de dollars.

De grosses opérations dynamisent tout de même le secteur

L’Europe reste néanmoins une place forte du financement des startups et plusieurs levées de fonds d’ordre mondial ont été réalisées ces derniers mois. Le serveur suédois de musique en streaming Spotify est ainsi parvenu à lever 250 millions de dollars au second semestre 2013, faisant écho à la levée de fond de son principal concurrent français Spotify (132 millions de dollars levés fin 2012).

Au premier semestre 2013, l’éditeur de jeux mobile finlandais Supercell est aussi parvenu à lever 130 millions de dollars pour financer son développement international.

Hélas, bien souvent, des fonds d’investissement américains sont derrière les commandes de ces levées à plusieurs centaines de millions. C’est le constat amer que fait Thibault Revel, associé chez Clipperton Finance, quand il avance que « les fonds américains sont encore les seuls à pouvoir mener de levées de fonds autour de 100 millions »

La France : 3ème investisseur européen

Le Royaume-Uni reste de loin le premier investisseur dans la zone euro avec pas moins de 1,03 milliard de dollars injectés dans les startups. En effet, Londres a un véritable pouvoir d’attraction sur les jeunes entreprises du continent et parvient à enrôler « certaines des meilleures sociétés européennes qui vont y installer leur siège » affirme Thibault Revel.

L’Allemagne arrive en seconde position avec 627 millions de dollars investis. Un chiffre en croissance et qui s’explique par le dynamisme de son jeune hub berlinois.

La France, quant à elle, décroche et n’arrive qu’à la troisième marche du podium avec 479 millions de dollars investis. L’investissement y a diminué de 17% comparé au premier semestre 2013 et ce malgré la belle énergie déployée par la Banque Publique d’Investissement (BPI) depuis sa création.

 

 

L’Elysée avance sur la réforme du crowdfunding

L’Elysée avance sur la réforme du crowdfunding

Les bonnes intentions de l’état se confirment au sujet de la législation réglementant le crowdfunding

En effet, la ministre Fleur Pellerin dans un premier temps, puis François Hollande lui-même lors d’une conférence à San Francisco auprès d’entrepreneurs français, ont évoqué ce que la majorité du secteur appelle de ses vœux : l’élévation du plafond de levée de fonds exemptés de prospectus à 1 millions €.

Ce nouveau seuil de 1 million € vise aussi bien les prêts rémunérés que le « crowd equity » qui permet aux particuliers d’entrer dans le capital d’une entreprise cherchant des fonds. Le nombre de projets financés devrait donc s’élargir dans les années à venir, le financement participatif ayant besoin d’un certain volume de fonds pour atteindre son seuil de rentabilité.

En principe, la réforme sera inscrite dans l’ordonnance de simplification prévue au mois de mars, en vue d’une publication des textes en juillet.

Un bol d’air pour les plate-formes internet spécialisées

Cantonnées jusqu’alors à un seuil de 100 000 €, les MymajorCompany et autres KissKissBankBank sont donc autorisées à multiplier par 10 la somme maximale que peut emprunter un porteur de projet sur leur site. Il s’agit d’une exception au monopole bancaire.

Cependant, afin de diminuer le risque pour les internautes, chaque petit investisseur sera limité à un montant de 1000€ par projet.

Le crowdfunding a le vent en poupe

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 190 000 personnes ont soutenu un projet sur une plate-forme de crowdfunding en 2012, ils sont à présent 300 000 en 2013 pour 78 millions € collectés.

La réforme à venir ne devrait qu’accentuer le phénomène.

 

Evaluer son entreprise en 2 clics

Evaluer son entreprise en 2 clics

Nul besoin de se (re) plonger dans les livres de finance, de réviser la méthode des cash-flows actualisés, de revoir la notion d’actualisation pour évaluer son entreprise.

Pas besoin non plus de vous transformer en expert-comptable en une nuit, de chercher si EBITDA existe dans le dictionnaire ni de comprendre si les « multiples » ont quelque chose à voir avec les tables de multiplications.

Un outil simple et efficace pour évaluer sa PME :

https://carminecapital.com/nos-outils/valorisation/

Pour ce faire, vous avez seulement besoin de votre liasse fiscale ou de la plaquette comptable de l’année la plus récente et d’avoir en tête un prévisionnel pour l’année à venir.

Grâce à cet outil d’évaluation d’entreprise, vous obtiendrez en quelques minutes une première estimation fiable de la valeur de votre PME.
En complément, Carmine Capital, spécialiste des opérations « micro et small caps« , peut conduire une analyse plus approfondie de votre société et de son marché permettant d’affiner cette première fourchette de valorisation, et de préparer une éventuelle levée de fonds ou cession / transmission d’entreprise.

Lancer sa start-up dans la silicon valley : le bon plan ?

Lancer sa start-up dans la silicon valley : le bon plan ?

60 000 startups sont créées chaque année dans la Silicon Valley, un chiffre qui donne le tournis et qui pousse chaque année des centaines de français à venir s’implanter dans la Mecque de l’Entrepreneuriat pour lancer leur business.

Un écosystème attractif

La renommée de la Silicon Valley n’est plus à faire, il n’empêche, elle a su mettre en place les conditions idéales à la création et au développement de jeunes entreprises.

Cela passe par un système d’imposition très faible sur les sociétés, la proximité avec des universités prestigieuses (Standford, Berkeley) qui servent souvent d’appui aux entrepreneurs et bien sûr la présence des investisseurs pour lever des fonds.

En effet, auréolée par les derniers succès des startups maisons, les fonds ont investi durablement la vallée, à la recherche du nouveau Facebook ou Instagram. En 2011, la région a ainsi levé plus de 13,5 milliards de dollars d’investissements, loin devant les régions de Boston (MIT), New York ou Paris.

Ces fonds (essentiellement d’amorçage et de capital-risque) investissent sur un spectre assez large qui couvre l’ensemble des nouvelles technologies, allant de l’aéronautique à l’automobile en passant par l’e-commerce ou la défense.

Les frenchies ont la côte

Les écoles françaises ayant la réputation de former de bons techniciens, les français ont un franc succès dans la Silicon Valley où leurs compétences sont appréciées et valorisées (plus de 65 000 français y travaillent et notamment 15 000 dans les nouvelles technologies).

En contrepartie : spécificités culturelles et concurrence

Cependant, pour réussir aux USA, il convient de respecter plusieurs impératifs :

–          La maîtrise parfaite de l’anglais

Cela paraît évident mais ce n’est hélas pas toujours le cas et cela peut s’avérer décisif dans un cadre extrêmement concurrentiel

–          La création d’une entité juridique aux Etats-Unis

La plupart du temps, il s’agit d’une condition sine qua none pour les investisseurs sur place. Se pose alors souvent le problème d’un double management France/USA en décalé.

–          Savoir rebondir

On en parle peu mais la majorité des startups ne passent pas la barre fatidique des 1 an d’activité dans la Silicon Valley. Cependant, pour les américains, l’échec n’est absolument pas une fin en soi et fait même partie intégrante du processus de réussite. En attestent les conférences FailCon qui cartonnent aux USA. Elles visent à relativiser la portée des échecs de chacun pour mieux rebondir.

Enfin, il s’agit de savoir s’adapter au mode de fonctionnement des startups de la baie. Prenons l’exemple du temps d’accès au marché (time-to-market) : là où les français vont avoir tendance à peaufiner en interne leur produit avant de le lancer sur le marché, l’entrepreneur américain va au contraire limiter ce temps d’accès pour tester son produit directement avec le marché et essayer de gagner rapidement des contrats.

Un véritable challenge

Exporter sa startup dans la Silicon Valley est donc très attrayant mais nécessite de fortes capacités d’adaptation au modèle local et surtout un bon entourage.

Le Salon des Entrepreneurs, c’est maintenant !

Le Salon des Entrepreneurs, c’est maintenant !

Le Salon des Entrepreneurs ouvre ses portes mercredi 5 et jeudi 6 février au Palais des Congrès.

Fort de son succès l’année dernière, 60 000 visiteurs sont attendus pour ce nouvel opus qui a pour objectif premier d’apporter réponses et idées aux entrepreneurs et à ceux qui souhaitent se lancer.

De nombreux ateliers pour les entrepreneurs

Plusieurs ateliers sont donc proposés comme La Fabrique à entreprendre qui permet aux créateurs de tester leur projet ou L’Espace conseil de Business Angels qui permet de se faire conseiller par un spécialiste sur la mise en place d’une première levée de fond.

 De même, L’Espace développement commercial offrira méthodes et outils pour augmenter son volume de ventes.

Les entrepreneurs stars au rendez-vous

Le Salon accueille du beau monde cette année puisque plusieurs entrepreneurs vedettes ont fait le déplacement : Augustin Paluel-Marmont (Michel & Augustin), Charles Beigbeder (Gravitation Group) ou les initiateurs du crowdfunding en France Vincent Ricordeau (KissKissBankBank) et Michael Goldman (MyMajorCompany),

En attendant les Assises de l’Entrepreneuriat

Le Salon va également poser les bases des prochaines Assises de l’Entrepreneuriat  qui auront lieu au printemps. Fleur Pellerin, la Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique souhaite en faire un élément politique majeur des mois à venir.

En effet, l’entrepreneuriat a la côte en France puisqu’un sondage réalisé par l’institut Think dévoile que 31% des sondés envisage de créer ou de reprendre une entreprise un jour, chiffre qui monte à 52% chez les 18-34 ans.

Place aux jeunes donc pour la Ministre qui prépare des groupes de travail pour « aider tous les talents à créer » ou encore  faciliter la transmission et la cession d’entreprises.

Le crowdfunding, mode de financement très en vogue, sera aussi de la partie même si rien n’a encore été avancé du côté du ministère.

Les fonds bretons se mobilisent pour soutenir la création d’entreprises dans la région

Les fonds bretons se mobilisent pour soutenir la création d’entreprises dans la région

Selon le conseil régional de Bretagne d’ici 2020, 17 000 PME et entreprises artisanales seront à reprendre, ce qui pourrait constituer un risque pour l’emploi si elles ne trouvaient pas de repreneur.

Pour permettre d’atténuer ce choc, quatre associations départementales de Business Angel ont décidé de se regrouper pour former un réseau d’environ 200 Business Angels armés pour venir soutenir le lancement des PME de la région. Nommé Breizh Angel, le nouveau réseau se donne pour objectif de renforcer l’action en faveur des startups innovantes.

En parallèle, l’association Produit en Bretagne, regroupant 300 entreprises du secteur agroalimentaire est un train de constituer un fonds de plusieurs millions d’euros alimenté par les grands dirigeants de Bretagne.  Le directeur général d’Arkéa s’est également associé à deux autres dirigeants pour créer West Web Valley, une société destinée à accompagner les Starts-ups.

Enfin, la région prévoit également de prendre un ensemble de mesures pour soutenir la création de PME. Parmi ces mesures, figurent la mise en place d’un site sur le financement des entreprises et la création d’un fonds de Capital-Risque de 20 millions en 2014 en partenariat avec la Loire-Atlantique.

Des  initiatives attendues :

En Bretagne, les innovations sont nombreuses. Malheureusement, les startups manquent de financement et disparaissent  souvent avant même d’avoir vu le jour. Les entrepreneurs se tournent alors vers l’étranger pour revendre leur technologie, au détriment de la région. C’est le cas de FlexyCore, rachetée par Google, qui avait mis au point une solution permettant aux utilisateurs de  smartphones d’accéder à leur application sans décharger la batterie.  Ces initiatives devraient donc permettre d’endiguer cette fuite des innovations et de redonner du dynamisme à la région.

 

Le gouvernement vote de nouvelles mesures pour soutenir l’entreprenariat en France

Le gouvernement vote de nouvelles mesures pour soutenir l’entreprenariat en France

Validation de 5  nouvelles mesures proposées par les assises entrepreneuriales.

La loi de finance rectificative et la loi de finance pour 2013 viennent d’adopter définitivement 5 nouvelles mesures pour alimenter les investissements dans le capital-risque et faciliter la cession et l’achat  des PME. Ces lois prévoient :

  • De créer un PEA-PME plafonné à 75 000€ et accompagné d’un régime fiscal avantageux. (Objectif : encourager les investissements dans les PME qui désirent lever des  fonds.)
  • De  simplifier et  d’alléger le régime de la plus value de cession
  • D’éxonérer les Jeunes Entreprises Innovantes de charges sociales sur les emplois dédiés à l’innovation (Ex. design). Jusqu’alors les exonérations ne concernaient que les emplois dédiés à la recherche
  • De revenir sur la dégressivité des exonérations sur les cotisations sociales pour les JEI.
  • De créer une méthode d’amortissement fiscal favorable sur cinq ans pour les prises de participations minoritaires  de grands groupes dans les PME innovantes.

Enfin, le gouvernement a obtenu que les entrepreneurs ayant échoué dans leur projet de création d’entreprise ne soient plus fichés à la Banque de France (indicateur 040)

Lancement du PIPC 

Ces mesures viennent en complément du Prêt à l’Industrialisation des projets issus des Pôles de Compétitivités lancé en novembre dernier. Créé dans le cadre du programme d’investissement pour l’avenir, le PIPC s’adresse au PME et ETI ayant participé au projet de recherche et développement collaboratif clos permettant d’aboutir à l’industrialisation et la commercialisation d’un produit, procédé ou service innovant. Il propose :

  • Des prêts entre 0,5 et 5M€ remboursables sur 7 ans
  • Un différé de 2 ans pour le remboursement du capital

Le PIPC ira jusqu’à couvrir les dépenses en marketing, design et études de marché.

Voila de nouvelles opportunités à saisir pour les PME innovantes.

Bonnes nouvelles pour les startups et les PME en recherche de fonds : l’intensification du Crowdfunding et des investissements de la BPE

Bonnes nouvelles pour les startups et les PME en recherche de fonds : l’intensification du Crowdfunding et des investissements de la BPE

1-      Le gouvernement  a décidé de soutenir le développement du crowdfunding  :

Les plateformes de finance participative (crowdfunding en anglais) permettent aux start-ups et PME de lever des fonds et de trouver des investisseurs. Elles proposent pour cela aux particuliers de financer des projets qui leur tiennent à cœur via un site web.  Trois modalités de financement sont proposées : le  don, le prêt et la prise de participation au sein des startups.

Depuis leur création au milieu des années 2000,  ce mode de financement n’a cessé de connaitre une croissance spectaculaire.  En deux ans seulement, le montant total des fonds récoltés a été multiplié par 6 dans le monde et la France compte aujourd’hui prés de 50 plateformes dont les sites déjà célèbres : KissKissBankBank et Ulule.

L’action du gouvernement 

Face à ce boom sans précédent et aux opportunités que représente le crowdfunding pour les PME et les startups, le gouvernement  a décidé d’assouplir les règles qui régissent ces sites. Pour cela :

–          Une entorse au monopole bancaire sera créée pour permettre aux plateformes de proposer des prêts entre particulier sans obtenir un agrément bancaire très contraignant.

–          Le plafond de financement projet sera relevé à 300 000 € contre 100 000€ auparavant et chaque personne pourra investir jusqu’à 250€.

–          Les plateformes de Crowdfunding obtiendront  le statut de conseiller en financement participatif sans fond propre (jusqu’alors il était nécessaire de posséder 730 000€ de fonds propres)  et la quantité des documents requis et distribués par les plateformes pour les projets sera diminuée.

En outre, cette réglementation devra permettre aux sites d’obtenir une accréditation de la part de l’AMF et de l’ACF, officialisant ainsi leur existence.

Le bémol

Si le gouvernement a fait des efforts pour faciliter les démarches de prêts entre particuliers et de dons, la possibilité de rentrer dans le capital des startups reste encore aujourd’hui en suspens. L’ensemble des mesures proposées devra faire l’objet d’une négociation auprès des autorités européennes.

2-      La BPE intensifie son activité sur l’hexagone et finance les PME : 

L’an dernier la Banque Publique Européenne a augmenté ses investissements en France de 80%, les faisant passer de 4.3 à 7.8 milliards d’euros et maintiendra son effort en 2014 pour lutter contre les effets de la crise. Jamais la BPE ne s’était impliquée autant sur le territoire Français. C’est une excellente nouvelle pour l’entrepreneuriat en France. En effet, même si la Banque Publique Européenne a beaucoup soutenu les grands groupes (Renault, PSA, Airbus) et les collectivités locales, elle a aussi investi dans les PME française pour 1,3 milliards d’euros. En partenariat avec la BPI, la BEI  a même signé un accord de coopération avec la Caisse des Dépôts et Consignations, pour mener des actions de financement conjointes avec ces deux institutions publiques.  Dans le contexte actuel, alors qu’il devient difficile pour les entreprises de lever des fonds en France, cet effort des autorités européennes n’est pas négligeable.

 

Navigation des articles